Editore: EUM – Edizioni Università di Macerata | |
pp. 142 | ISBN: 9788860560629 |
ed. 2007 | |
Formati: stampa | |
Prezzo: € 11.00 |
Du “jargon” ou “jobelin” (XVe s.) à l’argot moderne (XIXe s.) aux parlures argotiques contemporaines, l’argot varie d’une époque à l’autre, au gré des modes et des milieux. Parmi ses procédés de création, tant formels que sémantiques, certains ont été plus ou moins productifs selon les époques: tel est le cas en particulier du verlan (peu ou prou usité dans le passé) et des emprunts aux langues étrangères, deux modalités de création argotique dont la fortune s’est considérablement accrue au cours des dernières décennies et qui confèrent une nouvelle physionomie à l’argot de notre temps notamment aux «parlers des cités» et à la «la langue des jeunes». L’auteur se penche sur ce phénomène en examinant de façon détaillée la fortune des emprunts aux idiomes étrangers au sein des trois grandes périodes historiques de l’argot et en illustrant en particulier l’apport des langues et dialectes tsiganes. La dernière partie de cette étude fournit un glossaire regroupant la plupart des termes et expressions tsiganes en usage dans les cités et les banlieues puis montre que ces emprunts constituent une des modalités d’enrichissement et de déguisement de l’argot bien emblématiques de notre époque et parmi les plus habilement exploitées par les argotiers contemporains